En mai 2019 se sont déroulées en Guadeloupe les premières « Journées du patrimoine culturel immatériel des Antilles et de la Guyane », organisées par et à l’initiative de l’association Patrimoine vivant de Marie-Galante. Le succès de cet événement a démontré la pertinence et même la nécessité d’agencer un espace de rencontre entre les associations, les collectivités territoriales et leurs élus, les services de l’État, les opérateurs culturels, les entrepreneurs, les enseignants chercheurs, les experts, médiateurs et facilitateurs respectueux des démarches instaurées par l’Unesco, tous engagés récemment mais résolument dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Ici le « patrimoine culturel » se vit totalement, avec hospitalité, sans enfermer le passé dans le passé, ni l’avenir dans l’à venir, en archipel.


Pendant ces trois journées passées à l’hôtel Arawak, à l’habitation La Grivelière, et au Mémorial ACTe, depuis nos fonctions, nos programmes et nos désirs, nous avons partagé nos expériences, nos projets, nos critiques et nos attentes, dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention patrimoniale. Un lyanaj qui augure bien des koudmen : ce « lien collectif » a activé des « pratiques de solidarités », thème d’ailleurs retenu pour les journées suivantes qui se sont déroulées en Martinique en mai 2022.

Ces journées sont restituées ici de manière synthétique selon quatre orientations thématiques complémentaires et transversales à l’ensemble des communications. Cahiers du CFPCI n°9 • Les premières Journées du patrimoine culturel immatériel des Antilles et de la Guyane